Bangui, 17 septembre 2024 – La Banque mondiale a engagé des discussions avec le gouvernement centrafricain autour d’un enjeu majeur : le renforcement du secteur privé. Cette rencontre s’est tenue entre Hervé Ndoba, ministre des Finances et du Budget, et Guido Rurangwa, représentant résident de la Banque mondiale en Centrafrique.
Soutenir la croissance par les PME/PMI
Au cœur des échanges figurait la problématique du soutien au secteur privé, perçu comme un levier essentiel pour stimuler la croissance économique et créer des opportunités pour les populations vulnérables.
La Banque mondiale a réaffirmé son ambition de créer des conditions favorables au développement des PME et PMI dans le pays. L’objectif est de renforcer leur rôle dans la dynamique économique nationale et de poser les bases d’une croissance inclusive.
Le projet i-COMPETE, un appui structurant
C’est dans cette logique que la Banque mondiale a décidé de lancer le projet i-COMPETE en Centrafrique. Entièrement financé par l’institution, ce programme vise à mettre en place un dispositif d’appui et d’accompagnement efficace, spécifiquement adapté aux besoins du secteur privé local.
Le ministère des Finances souligne que ce projet reflète la volonté de la Banque mondiale de soutenir un secteur privé plus dynamique et mieux structuré, capable de jouer pleinement son rôle dans l’essor de l’économie nationale.
Un secteur à fort potentiel mais encore fragile
Selon le rapport 2023 de la Banque mondiale, le secteur privé centrafricain reste peu développé et largement concentré dans le secteur tertiaire. Il souffre d’une productivité en baisse et d’un recours limité aux instruments financiers, freinant son expansion.
Malgré ces défis, le ministre Hervé Ndoba a exprimé sa reconnaissance envers la Banque mondiale, saluant un projet novateur qui contribuera à renforcer les capacités des PME/PMI. En stimulant leurs activités, celles-ci pourront générer davantage d’emplois, ouvrir de nouveaux marchés et soutenir une croissance durable pour le pays.