Bangui, 29 janvier 2024 – Un atelier conjoint organisé par l’Union européenne et la Banque mondiale s’est tenu le 26 janvier 2024 à Bangui. Cette rencontre a porté sur l’état actuel et les perspectives de développement du secteur privé en République centrafricaine. Elle a permis de partager les résultats des études menées ces deux dernières années sur le tissu des PME et d’annoncer le lancement de nouvelles recherches dans le cadre du fonds Sustainable Business for Africa (SB4A).
Un contexte de reconstruction économique
Après des années de crises, la République centrafricaine poursuit ses efforts de reconstruction économique et sociale, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers. Les réformes touchent des secteurs clés tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, les transports et le secteur privé, considéré comme moteur essentiel de la relance.
Le rôle clé du projet i-COMPETE
Lors de son intervention, Guido Rurangwa, représentant résident de la Banque mondiale, a rappelé l’importance du secteur privé dans la création de richesses et la lutte contre la pauvreté.
Il a souligné l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le projet i-COMPETE, qui prévoit :
- le financement de réformes pour améliorer le climat des affaires,
- la mise en place d’un fonds de garantie pour faciliter l’accès au crédit des PME,
- une assistance technique pour renforcer leurs capacités.
Selon lui, ce projet est déjà en cours et les premiers résultats sont attendus dans les prochains mois.
Une réponse adaptée aux besoins des PME
Pour le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, Hyppolite Ngate, ce programme constitue une réponse concrète aux préoccupations exprimées par les PME/PMI, notamment en matière d’accès au financement et de renforcement des capacités.
Il a salué l’initiative conjointe de la Banque mondiale et de l’Union européenne, qui ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique national et l’amélioration des conditions de vie.
Un portefeuille renforcé pour la Centrafrique
La Banque mondiale a considérablement augmenté son soutien à la Centrafrique ces cinq dernières années. Aujourd’hui, son portefeuille s’élève à 19 projets multisectoriels actifs, pour un montant total de plus de 1,2 milliard de dollars américains (soit plus de 600 milliards de francs CFA).